Un poème d’Aymeric Lalonde
Quelle idée m’as-tu mis dans la tête, pauvre misère!
En marchant et en contemplant les rivières d’explosions polychromatiques polluant le ciel d’un miel bien bruni sur une toast de guimauve volante m’as-tu averti avec des sons stridents et assourdissants!
Était-ce un appel à la guerre, Gaza en feux et la construction de l’Homme à la perte, aux cieux, de mots volants chantés par les armes de la mort;
Une prière à la renaissance,
Une prière à la malchance des peuples bunker du monde capitaliste;
Une prière au tout début d’une réalité naissante obscure,
Cure à cet imaginaire en guerre.
Mais je ne pense guère que ce qui se passe outre-mer n’est béate,
Puisque la fête va bientôt finir,
Elle attend seulement que quelqu’un frappe,
Et se met à battre,
Contre les portes de notre perception obstruée par la désinformation.