II. Les feux d’artifices, d’armistices?

Un poème d’Aymeric Lalonde

Quelle idée m’as-tu mis dans la tête, pauvre misère!

En marchant et en contemplant les rivières d’explosions polychromatiques polluant le ciel d’un miel bien bruni sur une toast de guimauve volante m’as-tu averti avec des sons stridents et assourdissants!

Était-ce un appel à la guerre, Gaza en feux et la construction de l’Homme à la perte, aux cieux, de mots volants chantés par les armes de la mort;

Une prière à la renaissance,

Une prière à la malchance des peuples bunker du monde capitaliste;

Une prière au tout début d’une réalité naissante obscure,

Cure à cet imaginaire en guerre.

Mais je ne pense guère que ce qui se passe outre-mer n’est béate,

Puisque la fête va bientôt finir,

Elle attend seulement que quelqu’un frappe,

Et se met à battre,

Contre les portes de notre perception obstruée par la désinformation.

Laisser un commentaire