Un progrès sur la question des drogues dans l’Ouest du pays

Crédit : Pixabay

La Colombie-Britannique avec l’aval du gouvernement fédéral a décriminalisé depuis le 31 janvier dernier la possession de 2,5g et moins d’opioïdes. Cette mesure prend place dans le cadre de projet pilote de trois ans visant à lutter contre l’épidémie de surdose dû à la consommation de drogues dures. Les drogues comprises dans cette mesure incluent entre autres, l’héroïne, le fentanyl, le crack, la cocaïne en poudre, de la méthamphétamine et de la MDMA (ecstasy). Ces mesures visant à limiter les altercations avec les forces de l’ordre sont bien accueillies par plusieurs, mais semblent bien insuffisantes et ne sont pas à l’abri des critiques qui doutent d’y voir un réel impact.

Depuis 2016, année où la province a déclaré une urgence de santé publique, plus de 11 000 personnes sont décédées d’une surdose. Plusieurs acteurs de la communauté réclament davantage de mesures pour accompagner le projet, comme des sites de consommation supervisée ou encore un approvisionnement réglementé d’options pharmaceutiques pour éviter que des substances dangereuses comme le fentanyl se retrouvent dans les autres drogues.

L’épidémie de surdose ne frappe pas seulement la province de l’Ouest et les discussions sont vives partout au pays. On presse le fédéral d’agir rapidement et fortement sur l’approvisionnement en drogues toxiques qui reste la principale cause de décès par surdose. 

La ministre de la Santé mentale et des Dépendances de la Colombie-Britannique, Jennifer Whiteside soutient quant à elle que « la décriminalisation est un changement historique, mais [que] nous savons qu’elle ne résoudra pas à elle seule la crise des drogues toxiques ». 

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