L’actrice Christine Beaulieu, une des portes-paroles de cette édition Crédit : Courtoisie/Camille Gladu-Drouin
Amateurs de cinéma québécois, les Rendez-vous Québec Cinéma sont de retour pour une 41ème édition !
Si vous aimez le cinéma québécois, vous allez être ravis. Près de 300 films seront présentés pendant cette édition dont 76 en grande première.
La programmation se répartit entre quatre endroits : Le Théâtre Maisonneuve, le Cinéma Impérial, la Cinémathèque québécoise, au Cineplex Odeon Quartier Latin (situé à côté du CVM), ainsi qu’à la Maison du développement durable.
Une place au court-métrage étudiant
Tout d’abord, le festival donne une place à la relève étudiante en présentant 41 courts-métrages étudiants. Le festival met également en place le «Rendez-vous étudiant» qui consiste à des activités dites «brise-glace» entre les étudiants avant les projections.
Du côté de la programmation régulière, c’est le film « Le Plongeur » de Stéphane Leclerc mettant en vedette Henri Picard qui a ouvert cette édition au théâtre Maisonneuve de la Place des Arts La comédie Farador réalisée par Edouard Tremblay sera le film qui clôturera cette édition.
Plusieurs premières et 6 à 8
Le festival sert de rétrospective afin de présenter ce qui a été produit dans le domaine du cinéma québécois 2022 mais c’est aussi une occasion de présenter des films en grande première. 76 premières seront présentées en tout lors de cette édition. Des soirées Tapis bleu vont présenter des films québécois en première mondiale dont Frontières de Guy Édoin ou encore Crépuscule pour un tueur de Raymond St-Jean.
Des soirées 6 à 8 sont également prévues à la cinémathèque québécoise. On y fêtera par exemple, les 12 ans du Prix collégial du cinéma québécois. En plus des 6 à 8, des soirées spéciales sont également prévues dont une fêtant le vingtième anniversaire du film Gaz Bar blues.
Les rendez-vous Québec cette année, c’est :
50 longs métrages de fiction
32 longs métrages documentaires dont 5 présentés en grande première
156 courts-métrages présentés à travers 21 programmes
Les rendez-vous Québec Cinéma : Du 22 février au 4 mars
La population canadienne ira aux urnes le 20 septembreafin d’élire le parti qui sera au pouvoir pour les quatre prochaines années. L’Exilé vous présente les candidat.e.s des principaux partis politiques qui se présentent dans la circonscription du Cégep du Vieux Montréal, Laurier – Sainte-Marie.
Officiellement, 11 candidat.e.s se présentent dans Laurier – Sainte-Marie. Nous présentons les cinq candidat.e.s des principaux partis.
Photo : Olivier Demers / L’Exilé
Steven Guilbeault (Parti Libéral du Canada, actuel ministre du patrimoine)
Steven Guilbeault est le député sortant de la circonscription et se présente sous la bannière du parti de Justin Trudeau dont il a rejoint les rangs en 2019. Rencontré à son local de campagne, il tire un bilan positif de son premier mandat (mandat écourté en quelque sorte par ces élections impromptues). La COVID-19 a bien évidemment marqué celui-ci : « ce qu’on a fait surtout au niveau local, c’est d’aider le plus de personnes, d’organisations, d’organismes possibles à passer à travers la pandémie », dit-il en entrevue. Il cite comme exemples d’aide, des subventions (la PCU, la subvention salariale d’urgence, etc.)
« Le travail d’un député et de son équipe, c’est vraiment d’être au service, je ne sais pas combien de milliers d’appels ou de courriels nous avons reçu au cours de ces 18 mois-là » ajoute-t-il.
« Le travail d’un député, c’est de servir, de servir sa communauté, de servir les gens qui la composent ». C’est le début de sa réponse lorsqu’on lui demande ce qu’il souhaite faire s’il est réélu. Il nomme tout d’abord la lutte aux changements climatiques : « J’ai beaucoup travaillé ce dossier-là au niveau national mais aussi au niveau local ». Il nomme quelques projets comme l’accessibilité douze mois par année à la piste cyclable du pont Jacques-Cartier.
Lui-même co-fondateur d’Équiterre, il se dit satisfait des mesures prises par son parti : « nous avons fait beaucoup de choses, mais il faut en faire plus ». Il dit s’être lancé en politique pour que son pays « en fasse plus en matière de lutte aux changements climatiques ». Je pense qu’on peut s’entendre qu’aucun pays en fait assez présentement et cela inclut le Canada ». Même s’il n’est pas ministre de l’environnement, il pense que cette lutte n’est pas seulement l’affaire du gouvernement mais bien de tout le monde.
L’enjeu du logement abordable, l’accès à la propriété sont des enjeux importants pour les jeunes, selon lui. Deux projets récents de logements étudiants ont par ailleurs vu le jour au cours de son mandat. Finalement, si le gouvernement est réélu le 20 septembre, il affirme qu’il en fera davantage pour la lutte contre les changements climatiques et qu’il continuera de s’occuper du dossier des géants du web.
Image tirée du site internet du Bloc Québécois
Marie-Eve-Lyne Michel (Bloc Québécois)
Provenant du milieu des communications, Marie-Eve-Lyne Michel s’implique auprès du Bloc Québécois depuis 2019. Elle a précédemment occupé les fonctions d’attachée politique aux relations internationales au sein du cabinet du chef du parti, Yves-François Blanchet, dont elle est devenue la directrice adjointe peu de temps après. Elle a reçu une proposition pour se présenter en 2019 mais elle a décliné pour des raisons personnelles. Cependant, pour cette élection, elle a bien voulu tenter que la circonscription revienne sous la bannière du Bloc. En effet, le Bloquiste Gilles Duceppe en a été député de 1990 à 2011.
Pourquoi s’est-elle lancée en politique ? Elle explique en entrevue qu’elle savait qu’il y avait une partie dans sa carrière où elle allait « redonner ». Vers 2018-2019, elle a commencé à s’intéresser davantage à la politique et c’est après une rencontre avec Yves-François Blanchet qu’elle a commencé à s’impliquer auprès du Bloc Québécois.
Si elle est élue, son principal enjeu est l’accessibilité au logement, ce qui la « préoccupe beaucoup ». La lutte aux changements climatiques est également un enjeu qui s’impose. Elle souhaite s’assurer que le gouvernement s’attaque de « manière très sérieuse » à cette problématique. Finalement, le soutien aux industries culturelles est également important à ses yeux, elle-même provenant de ce milieu.
Photo tirée du site internet du Parti Conservateur du Canada
Ronan Reich (Parti Conservateur du Canada)
Présentement étudiant à HEC Montréal pour une spécialisation en finance, Ronan Reich se présente pour la première fois pour le Parti conservateur. D’après sa biographie présente sur son site internet de campagne, il s’est notamment impliqué auprès d’organismes comme UNICEF. Dans les mesures présentes dans le programme du parti, il met notamment en avant un crédit d’impôt qui pourrait couvrir jusqu’à 75 % des frais de garde. Selon lui, cette mesure viserait à aider les familles qui ont un faible revenu. Finalement, des vidéos sont disponibles sur sa page Facebook de campagne portant sur différents enjeux. On y parle d’environnement, de santé mentale et dans une d’entre elles, on y dénonce la politique monétaire de l’actuel gouvernement (le parti promet par ailleurs de revenir à l’équilibre budgétaire d’ici 10 ans) ainsi que les dépenses faites par le gouvernement.
En se fiant aux titres des vidéos qui débutent toutes par « Il est temps d’AGIR », on peut en déduire qu’il souhaite réaliser beaucoup de choses et ce, rapidement.
Photo tirée du site internet du Nouveau Parti Démocratique
Nimâ Machouf (Nouveau Parti Démocratique)
Épidémiologiste, Nimâ Machouf s’est précédemment présentée sous la bannière duNPD aux dernières élections fédérales de 2019. Elle avait obtenu 25% des voix comparativement à Steven Guilbeault qui avait obtenu 42% des voix. Le parti pour lequel elle se présente a régné sur la circonscription de Laurier – Sainte-Marie de 2011 à 2019. De nombreux enjeux sont mis de l’avant sur son site internet de campagne : l’accès au logement, un système de santé accessible, le changement des habitudes de transport et la santé (dont la création d’un régime national d’assurance médicaments). L’environnement semble également être un enjeu important pour elle.
Photo tirée du site internet du Parti Vert du Canada
Jean-Michel Lavarenne (Parti Vert du Canada)
Jean-Michel Lavarenne s’est déjà présenté aux dernières élections fédérales pour le Parti vert dans la circonscription d’Ahuntsic-Cartierville. Il avait obtenu 6 % des voix et avait comme principale adversaire Mélanie Joly du Parti libéral.
Selon sa biographie sur son site internet de campagne, il s’est présenté « dans l’espoir de combattre le cynisme et le dégoût qu’inspire la politique aux jeunes ». Toujours sur son site internet de campagne, une liste d’enjeux importants à ses yeux sont présents comme la sécurité alimentaire où il est écrit qu’il croit que « nous devons protéger la population des perturbations en mettant en place d’importantes infrastructures d’agriculture urbaine ». Le commerce local, le logement abordable ainsi que l’accroissement du pouvoir et de l’autonomie des villes font également partie des enjeux qu’il met en avant.
À l’approche des élections municipales qui auront lieu le 7 novembre prochain, l’Institut du Nouveau Monde en partenariat avec Le Devoir organise une discussion entre quatre candidat.e.s à la mairie de Montréal. Celle-ci aura lieu au Cinéma du Musée des Beaux-Arts de Montréal le 11 août prochain.
Décrite par les organisateurs comme non-partisane dans un communiqué de presse, le but de l’activité est de « favoriser le dialogue entre les jeunes et la classe politique ». Quatre personnes visant la mairie de Montréal participeront : l’actuelle mairesse Valérie Plante (Projet Montréal), son prédécesseur Denis Coderre (Ensemble Montréal), l’ex-joueur de football Balarama Holness (Mouvement Montréal) ainsi que l’avocat Marc-Antoine Desjardins (Ralliement pour Montréal). L’événement sera animé par Julie Caron-Malenfant, directrice générale de l’Institut du Nouveau Monde ainsi que par Bryan Miles, directeur du Devoir.
En entrevue avec L’Exilé, Julie Caron-Malenfant explique que cet événement s’inscrit dans la mission de l’organisme qui est d’accroître la participation des citoyens et des citoyennes à la vie démocratique. Puisqu’elle vise principalement les jeunes, elle est réservée en priorité aux 18-35 ans. « Pour que les jeunes s’intéressent à la politique, il faut que la politique s’intéresse aux jeunes » affirme Mme Caron-Malenfant pour qui cette phrase représente un mantra. « C’est une occasion pour eux [les candidat.e.s] de s’adresser directement aux jeunes » a-t-elle ajouté.
Aux dernières élections municipales (2017), 24,6% des personnes âgées de 18 à 25 ans ont exercé leur droit de vote à Montréal. Du côté des 26 à 35 ans, la proportion est un peu plus haute : 32,1%.
Dialogue pour la mairie de Montréal – 11 août 2021 L’événement est complet, mais sera diffusé en ligne sur les sites web du Devoir ainsi que sur les pages Facebook de l’INM et du Devoir.
Depuis l’an 2000, Marc Cassivi et Marc-André Lussier couvrent tous les deux le festival de Cannes. Pendant douze jours à chaque année, ils visionnent plusieurs films qui vont sortir en salle quelques mois plus tard et regardent une compétition qui, à la fin, va attribuer une récompense convoitée : la Palme d’or. Les deux journalistes publient un livre pour raconter leur festival, pour raconter « Cannes au XXIe ».
Dans ce livre dont le nom est doré s’inscrit sur la page couverture (un bel objet), les deux journalistes se remémorent les éditions des vingt dernières années. Ils n’ont sauté que celles de 2003 et 2020 (la COVID-19 a eu raison de cette dernière). Une sélection officielle a tout de même été faite. Ils ont couvert ensemble pendant plusieurs années, mais dorénavant, le festival est couvert en alternance. Cassivi une année, Lussier l’année d’après et ainsi de suite. Cette année, cela sera au tour de ce dernier d’effectuer le voyage, dans un contexte (pour le moins) différent et incertain. Pourquoi Cannes en particulier ? Parce qu’une sélection à Cannes est beaucoup plus prestigieuse comparativement à celles des autres événements du même type comme à Venise ou Toronto.
En entrevue avec L’Exilé, les deux journalistes expliquent que l’idée derrière ce livre est de souligner le fait que depuis 20 ans, ils couvrent tous les deux le festival. Cela fait partie d’une « obsession des chiffres ronds », explique Marc Cassivi qui ajoute que c’est une « boucle intéressante à boucler ». L’idée de raconter ce qu’ils ont vu depuis leurs débuts là-bas. Comme le décrit Marc-André Lussier, « bien des choses ont changé en vingt ans ».
Vingt ans, c’est l’occasion de faire une rétrospection et de se demander ce qui a changé depuis deux décennies. Lussier affirme sans hésitation que les réseaux sociaux ont eu un effet déterminant sur la critique. Côté cinéma, l’arrivée de plateformes comme Netflix a fait changer les choses dans le milieu du cinéma. Un débat a par ailleurs déjà eu lieu il y a quelques temps à Cannes. Selon les règles de l’événement, un film faisant partie de la fameuse sélection officielle doit être obligatoirement être présenté en salle. Voir un film sur un grand écran, est une expérience qui est fortement différente comparativement au visionnement d’un film sur un ordinateur ou un écran de télévision. Rédigé par Marc Cassivi, le chapitre intitulé « La polémique Netflix »,qui aborde l’édition de 2017, résume très bien toute l’histoire entourant ladite plateforme — histoire qui n’est pas encore terminée d’ailleurs. Cassivi croit que la pandémie marquera le milieu cinématographique, tant du côté du festival que dans l’industrie au sens large. Une question se pose même aujourd’hui : « Qu’est-ce qu’un film de cinéma maintenant? » Lussier cite, à titre d’exemple, Roma d’Alfonso Cuarón (2018) : « Cela a beau avoir été produit par Netflix, ça reste un grand film de cinéma même si la plupart des personnes l’ont vu sur la plateforme que sur grand écran. »
« Il y a eu des années moins inspirantes que d’autres » affirme M. Cassivi. Les années où des films québécois — notamment ceux de Xavier Dolan — ont été sélectionnés l’ont beaucoup marqué. 2014, année où le film Mommy était présenté, s’est annoncé particulière : « Cela a été un film coup de cœur, c’est là qu’il s’est fait remarquer selon moi ». Présent lors de la projection, le journaliste a chronométré 12 minutes d’ovation. Il ajoute que la meilleure programmation qu’il a vue est celle de 2019, l’année du film Parasite de Bong Joon-ho notamment. Marc-André Lussier souligne que Dolan, encore jeune et peu connu de la scène internationale à l’époque, a fait fureur dès 2009. « Xavier sortait de nulle part et là il arrive avec son film. Il devient la coqueluche du festival ! C’est vraiment incroyable ! »
Une ambiance
Le livre permet également d’en savoir un peu plus sur ce festival prestigieux et sur l’ambiance qui y règne. « À Cannes, c’est particulier ! ». Côté journalistique, c’est un festival où « des journalistes peuvent donner leur avis vocalement ». Cela peut être un énorme silence à la fin d’une projection comme cela peut être une énorme ovation. Les deux journalistes ont un accès aux projections de presse et également aux projections officielles. Ils fréquentent principalement celles réservées à la presse, mais ils assistent également aux projections officielles dans des cas précis. Lorsque c’est un film québécois par exemple. Leur accréditation les aide beaucoup à accéder à ces dernières. Un passage du livre est consacré à la hiérarchie des « badges » qui existe au festival. Pour La Presse, le plus haut niveau de badge qui existe (le blanc) a été accordé à ses journalistes il y a quelques années maintenant puisque le média fréquente le festival depuis de nombreuses années. Bien avant le début des années 2000.
Il y a également les soirées auxquelles Marc Cassivi a surtout assisté. Ces soirées sont plus sélectes et le badge n’est pas du tout utile puisqu’une invitation y est obligatoire. Pour y assister, il faut développer des contacts. M. Cassivi dit qu’il ne s’est pas trop censuré dans le récit de ses soirées, certaines choses s’étant produites dans quelques de celles-ci ne se racontent pas trop dans un livre.
La population de Cannes est composée précisément de 73 965 personnes d’après les derniers chiffres sortis en 2018. C’est une petite ville tranquille au bord de l’eau et tout d’un coup, les limousines arrivent, les journalistes également. Selon les organisateurs du festival, ce sont plus de 4000 journalistes et de nombreux professionnels du cinéma qui sont présents à l’événement chaque année. Lorsque toutes ces personnes arrivent, c’est signe que le festival de Cannes est commencé. Dans le cas des deux journalistes qui nous intéressent, ils arrivent 48 heures à l’avance. Pourquoi ? En 2006, Marc-André Lussier est arrivé le jour même de l’ouverture et une annonce de dernière minute est arrivée : un visionnement de presse du très attendu film Da Vinci code est organisé. À la dernière minute. Depuis, les deux Marc arrivent à l’avance pour éviter ces mauvaises surprises. À leur arrivée, ils voient une ville tranquille. Ils ont déjà vu l’installation du fameux tapis rouge. Le jour du palmarès, il y a beaucoup moins de monde. Après le palmarès, c’est le calme après la tempête : le tapis rouge se fait retirer, des personnes partent et Cannes retrouve son statut de ville tranquille… Pour 365 jours.
Un festival prestigieux
Créé en 1946, Cannes est aujourd’hui l’un des festivals de films les plus prestigieux au monde voire le plus prestigieux. « Je pense que ce qui fait sa particularité, c’est son caractère exclusif. Il y a à peine une cinquantaine de longs-métrages qui sont sélectionnés contrairement à Berlin ou à Toronto qui en sélectionnent 350. À Cannes, une sélection c’est très prestigieux par rapport aux autres festivals. Et ça l’est encore. » affirme Marc-André Lussier. Marc Cassivi, quant à lui, se questionne sur l’effet qu’aura la pandémie sur le circuit des festivals: « Je me demande dans quelle mesure les habitudes des gens auront changé. On a vu aux États-Unis cette semaine que le box-office va mieux. Dans quelle mesure, les plateformes auront pris encore plus de place et est-ce que Cannes va s’adapter ou est-ce que Cannes va continuer à être le dernier bastillon qui résiste à l’envahisseur des plateformes ? Cela risque d’avoir un impact sur son avenir. »
Notre avis
Cannes au XXIe est un livre très intéressant, enrichi par le regard de deux journalistes d’expérience œuvrant dans la section culturelle de La Presse. Si vous êtes cinéphile, ce livre est assurément pour vous. Le livre énumère leur regard de vingt éditions. Comme écrit plus haut, en vingt ans, les temps ont énormément changé. La passion des auteurs — l’un d’entre eux utilise même le thème officiel du festival comme sonnerie de téléphone — transparaît dans chaque chapitre, à la fin desquels on retrouve d’ailleurs le palmarès des films de l’édition. Bref, il s’agit d’une excellente occasion d’en savoir un peu plus sur ce mythique événement.
Cannes au XXIe Marc Cassivi et Marc-André Lussier Publié aux éditions Somme toute Disponible en librairie
Les élections municipales approchent à grands pas! En effet, le 7 novembre prochain, plus de six millions de personnes inscrites sur la liste électorale permanente seront appelées aux urnes afin d’élire la mairesse ou le maire de leur patelin. L’Exilé vous proposera par ailleurs une couverture des élections municipales. Celle-ci commence par une entrevue avec Valérie Plante, mairesse de Montréal et mairesse de l’arrondissement de Ville-Marie (arrondissement où se situe le Cégep du Vieux Montréal) qui a bien voulu nous accorder 15 minutes de son temps, afin de faire le bilan de son premier mandat.
Ayant débuté son mandat en 2017, Valérie Plante ne s’attendait sûrement pas à vivre une pandémie. Mais selon elle, elle a réalisé tout ce qu’elle souhaitait faire dans un premier mandat. « Les gros morceaux », comme elle l’a souligné lors de l’entrevue. Ses plus grandes fiertés sont le projet du « Grand parc de l’Ouest », qui consistait à acheter les derniers terrains verts du secteur afin de former le plus grand parc municipal du Canada. Il y a également eu le règlement pour une métropole mixte (surnommé le « 20-20-20 »*) qui oblige maintenant les promoteurs à inclure dans leurs projets immobiliers, du logement abordable, du logement social ainsi que du logement familial. Le Réseau express vélo (REV) est également une de ses grandes fiertés. Sa dernière, se situe au niveau du transport : « Très fière qu’il y ait un tronçon de la ligne rose du centre-ville vers l’Ouest qui est déjà engagé auprès du gouvernement du Québec et il y aussi d’autres beaux projets de transport qui sont arrivés pendant qu’on était là. » Ceux-ci n’étaient pas nécessairement dans ses promesses électorales : « J’ai toujours dit que le transport collectif, c’était très important donc on a mis beaucoup d’énergie pour faire atterrir ces projets-là. ». Le Réseau Express Métropolitain (REM) de l’Est en fait partie. Par ailleurs, concernant le dossier du REM sur le boulevard René-Lévesque, elle dit qu’elle aurait souhaité que cela soit en souterrain. Elle a décrit ceci comme l’idéal. Lorsque le projet a été présenté comme étant un projet aérien, elle a demandé qu’un comité aviseur composé d’architectes soit formé afin de faire des recommandations. Elle a également demandé des consultations publiques à ce sujet : « Pour moi, ça fait partie des conditions gagnantes ! ». « Il faut s’assurer que ce projet-là va être accepté socialement. » a-t-elle ajouté.
Des projets qui n’ont pas (encore) été réalisés
La mairesse a tout de même quelques projets qu’elle n’a pas encore réalisés. « La COVID n’a pas vraiment aidé ». Le premier projet qui lui vient en tête est le bain portuaire dans le Vieux-Port. Parmi cette liste, il y a également le projet de piscine derrière l’ancien hôpital Royal Victoria. Elle était supposée être refaite mais un nouveau propriétaire a pris possession des lieux. « Cela prend plus de temps mais, on va le faire ! Mais ça prend plus de temps. (Rires) »
Intérêt des jeunes envers la politique municipale
Lors des dernières élections municipales, seulement 24,6% des jeunes de 18-25 ans inscrits sur la liste électorale ont exercé leur droit de vote à Montréal. Une des raisons de ce faible taux de participation dans cette tranche d’âge serait le désintérêt envers la politique pour les jeunes ainsi que la méconnaissance de la politique municipale d’après une étude réalisée par la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires de l’Université Laval. La politique provinciale et fédérale étant beaucoup plus médiatisée, le municipal peut avoir l’air de ne pas avoir d’impact dans nos vies alors qu’en fait, il y en a. Questionnée à ce sujet, Mme Plante affirme qu’elle tente de trouver des stratégies afin d’inciter les gens à se rendre aux urnes. « J’espère beaucoup que les jeunes vont avoir envie d’aller voter entre autres sur la question de la transition écologique parce qu’à un moment donné, « parle parle, jase jase » mais il faut poser des gestes et c’est ce qu’on fait depuis qu’on est en poste avec les parcs, avec justement le transport collectif, toutes ces choses-là ». Un autre enjeu important pour les jeunes selon elle est l’habitation. Elle souligne que de l’argent a été mis sur la table et que la ville a travaillé avec des organismes tel que UTILE (Unité de travail pour l’implatation de logement étudiant). Elle nomme finalement le transport collectif pour les enjeux importants pour cette tranche d’âge : « C’est facile de se déplacer mais ça peut-être aussi les BIXIs. Ils étaient très intéressés par les trottinettes quand il y en avait. Donc, de réfléchir à des façons pour eux de se déplacer facilement et à peu de frais. »
À la question à savoir comment l’avis des jeunes (qu’ils votent ou pas) transparaît dans les décisions qui sont prises, elle répond que leur avis (des jeunes que ce soit des 18-24 ans ou aussi de celles et ceux n’ayant pas le droit de vote encore) est important à prendre en compte puisqu’ils sont « citoyens mais cela va être les payeurs de taxes de demain ». De ce fait, « leurs intérêts sont importants pour guider les choix que l’on fait maintenant ». Elle dit entendre celles et ceux qui ne votent pas et qu’elle reçoit beaucoup de lettres. Notamment des plus jeunes. « Je dirais surtout des plus jeunes, peut-être 12 ans, quelque chose comme ça. Mais, honnêtement, chaque fois que je vais me promener et que j’ai la chance de… Pouvoir surtout… Je ne vais pas dire « me promener proche des écoles », cela a l’air weird ! (Rires) Je prends le temps de jaser et je sens que les jeunes ont envie de me parler, ils voient que cela me tient vraiment à cœur l’environnement. Et c’est vrai ! Mais là, le défi, ce sont les 18-24 qui ne votent pas beaucoup. » a-t-elle ajouté en terminant le volet de l’entrevue sur cette question. Tout en faisant un vœu : « Ce que j’espère, c’est de trouver un enjeu qui va donner le goût aux jeunes d’aller voter ».
Selon elle (et elle tenait à ne pas généraliser), l’environnement ainsi que les changements climatiques sont les principaux enjeux qui les préoccupent. « Moi je dis souvent que… Bien sûr je dirige pour le maintenant et la COVID l’a clairement en évidence. Mais, je veux aussi prendre des décisions pour les générations futures et quand on parle de la transition écologique, justement, c’est prendre des décisions qui ne sont pas faciles parce qu’on n’a pas le temps de niaiser, à attendre vingt ans avant de trouver la solution qui ne dérange personne ».
L’environnement : Une priorité
Une chose qui ressort après cette entrevue, est que l’environnement est au cœur des priorités de la mairesse. Elle a réitéré à de nombreuses reprises que la transition écologique était au centre de celles-ci. La réduction de l’utilisation de la voiture solo, augmenter le transport collectif, améliorer les qualités énergétiques des bâtiments sont des objectifs qu’elle souhaite réaliser. « Quand il est question des changements climatiques, il faut agir maintenant. C’est réduire l’utilisation de la voiture solo, augmenter le transport collectif, améliorer les qualités énergétiques des bâtiments, c’est enlever le mazout… C’est toutes ces choses-là mais qui dérangent quand même, mais j’y crois ».
Le Montréal de l’avenir
L’entrevue s’est terminée avec cette question : Comment voyez-vous le Montréal de l’avenir? Mme Plante voit (malgré le fait qu’elle ne possède pas une boule de cristal) un Montréal vert : « Sous ma gouverne, il sera beaucoup plus vert ». Elle souhaite faire un parc semblable au grand parc de l’Ouest mais, dans l’Est cette fois-ci : « Un grand parc de l’Est. On fait de grands corridors verts à travers la ville qui vont rejoindre tous les grands parcs. On va pouvoir marcher, y aller à bicyclette. Tout ça, je considère que c’est bon pour la ville parce qu’on est une île mais c’est aussi la voie de l’avenir pour le tourisme, pour la qualité de vie. Les gens vont vouloir venir à Montréal parce que cela ne va pas être un immense parc mais presque. » Elle souhaite saisir toutes les occasions d’enlever du béton. Elle précise que cela ne signifie pas que la voiture disparaîtra. L’objectif est de favoriser le verdissement et d’enlever les îlots de chaleur. Elle souhaite offrir une « qualité de vie basée là-dessus ».
En résumé avec la COVID, « les gros morceaux » de ce qu’elle souhaitait faire dans un premier mandat à la mairie de Montréal ont été réalisés selon elle. « Ceux qui demandaient beaucoup d’énergie, du will power, des convictions, du courage politique : C’est fait ! Après ça, c’est d’autres projets que j’aimerais amener plus loin évidemment. On a mis les assises, les fondations. Le deuxième mandat, on va construire les murs… Verts ! »
*20 % de logements sociaux, 20 % de logements abordables ainsi que 20 % de logements familiaux de trois chambres ou plus. Le règlement est entré en vigueur le 1er avril dernier, NDLR.)
Le 20 janvier dernier a marqué la fin du mandat du président républicain Donald Trump. Pendant ces quatre années à la présidence, les critiques envers les médias ont été présentes dans le message présidentiel. Comment les journalistes affectés aux États-Unis voient-ils ce mandat? Entrevue avec deux correspondants francophones qui couvrent les États-Unis. Ils ont été joints par L’Exiléau mois de décembre, donc avant les événements du capitole et l’investiture de Joe Biden.
Raphaël Grand (RTS)
Raphaël Grand est correspondant aux États-Unis depuis 2017 après avoir été en Chine pour la Radio Télévision Suisse (RTS)*. Il intervient principalement à la radio, un de ses collègues étant affecté à la télévision. À la question qui demande si 2020 a été une année compliquée, il répond oui sans hésitation. Pour deux raisons : le président Trump était un président difficile à cerner et la pandémie a compliqué le travail des journalistes. Contrairement aux grands réseaux américains, les médias étrangers (cela dépend du média bien sûr) disposent d’une petite équipe. Il décrit la période Trump comme « presque un âge d’or » et un « spectacle permanent ». Au moment de l’entrevue, l’investiture de Joe Biden n’avait pas encore eu lieu, mais il décrivait l’actuel président comme étant quelqu’un de beaucoup plus calme. Le journaliste relate les quelques fois où il a dû retravailler ses topos sur le président, chamboulé par un de ses nouveau tweet en rapport avec l’actualité. Finalement, à la question demandant si un journaliste étranger peut obtenir des sources et des contacts comme les journalistes des grands réseaux américains, il répond : « Pour obtenir une interview d’une personne, il faut que cela lui serve ». Cela ne servirait pas à Donald Trump par exemple, de s’exprimer sur les ondes de l’audiovisuel public suisse alors que sa base électorale est aux États-Unis. Des entrevues sont tout de même possibles avec quelques personnes, mais il ne faut pas s’attendre à quelque chose de grandiose.
Raphael Bouvier-Auclair (Radio-Canada)
Également correspondant aux États-Unis depuis 2018 en remplacement de son collègue Yanik Dumont Baron parti à Paris, Raphaël Bouvier-Auclair travaille pour Radio-Canada. Il a été reporter national en Alberta et correspondant parlementaire à Ottawa. D’emblée, il aborde les impacts que la COVID-19 a eu sur son travail, ces impacts sont par ailleurs toujours présents ; Au mois de décembre, les déplacements demandaient davantage d’organisation. Le bureau de Radio-Canada étant un bureau présent dans un immeuble où des journalistes d’autres médias sont présents, les journalistes devaient (les mesures à l’heure actuelle sont inconnues) subir une quarantaine. Durant les élections présidentielles, quelques journalistes supplémentaires ont été déployé.e.s en tant qu’envoyé.e.s spéciaux afin de venir en aide aux journalistes déjà sur place. Par ailleurs, aucun journaliste de Radio-Canada n’est présent à la Maison-Blanche contrairement à leurs collègues de la CBC. C’est pour cette raison que Raphaël Bouvier-Auclair se décrit, ainsi que ses collègues, comme correspondants aux États-Unis et non comme correspondants à Washington, à la Maison-Blanche. Cela permet de mieux cerner les enjeux qui entourent le pays. Fait à préciser : un seul journaliste québécois est présent à la Maison-Blanche pour le réseau TVA, il s’agit de Richard Latendresse.
Et maintenant?
Comme indiqué plus haut, les entrevues ont été réalisées au mois de décembre sans savoir que l’assaut du Capitole du 6 janvier dernier allait se produire. Les journalistes présent.e.s à la Maison-Blanche ainsi qu’aux États-Unis ont dû couvrir cela et ont vu une ville hyper sécurisée à quelques semaines de l’investiture d’un nouveau président après un mandat de quatre années agitées. Une chose est certaine : ils ne manqueront pas de sujets à couvrir sur le sol dans notre pays voisin. Le verdict rendu le 20 avril dernier rendant coupable l’ex-policier Derek Chauvin de meurtre au deuxième et troisième degré et d’homicide involontaire ayant causé la mort de George Floyd a amené beaucoup de réactions dans le pays. Raphaël Bouvier-Auclair était présent avec une de ses collègues aux abords du palais de justice de Minneapolis lors de l’annonce du verdict. En résumé, les enjeux à couvrir ne manqueront pas et les journalistes sur place ne vont pas s’ennuyer. Ils ne savent pas à l’avance ce qui va se passer lors de ce mandat de quatre ans sous la bannière démocrate. À voir dans les prochaines années !
* Volet francophone de l’audiovisuel public suisse qui compte quatre divisions soit une par région linguistique, NDLR.
Photo : Syndicat des Professeures et professeurs du Cégep du Vieux Montréal / Courtoisie
Dans un communiqué envoyé jeudi en début d’après-midi, la Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ), affiliée à la CSN, a annoncé que les enseignant(e)s des cégeps qu’elle représente seront en grève du 11 au 13 mai.
Le syndicat des professeures et professeurs du Cégep du Vieux Montréal est membre de la FNEEQ. Rappelons que les membres du syndicat qui représente le corps professoral du cégep ont voté à 86,06 % pour un mandat de grève de cinq jours, à déployer au moment opportun dans le cadre d’une assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue le 21 avril dernier. 45 cégeps seront touchés par cette grève qui se déroulera à partir du mardi 11 mai, 12 h au jeudi 13 mai à la même heure. Le communiqué précise que la grève se déroulera si « la partie patronale persiste à rendre les pourparlers inopérants ».
Du 5 au 8 mai au Cégep du Vieux Montréal, les finissantes du programme Design et présentation vous invitent à leur exposition qui marquera la fin de leurs études collégiales.
L’événement devait être accessible au public qui aurait pu aller voir le résultat directement au cégep, mais il sera seulement ouvert aux personnes invitées par les étudiantes. Comme plusieurs expositions présentées dans diverses institutions culturelles, l’événement sera toutefois accessible virtuellement grâce à Matterport, une entreprise permettant de voir une exposition en 3D comme si on y était. L’équipe présente l’événement comme une exposition « immersive et apte à faire plonger les gens dans un univers aussi mémorable qu’étonnant ». Vous trouverez davantage de détails sur le compte Instagram de l’événement.
Suite au dévoilement du budget provincial 2021-2022 par le ministre des finances Éric Girard, voici les principales mesures annoncées pour l’Enseignement supérieur, soit les cégeps et les universités :
– Un montant forfaitaire de 100 $ sera offert aux personnes étudiant à temps plein durant les sessions Automne 2020 et Hiver 2021. Ce sont donc 200 $ qui seront donnés à 408 000 étudiants. Cette mesure représente, dans le budget, 82,6 millions de dollars. Le ministère de l’Enseignement supérieur annoncera prochainement les modalités pour avoir accès à ce montant visant à alléger les impacts financiers vécus par la communauté étudiante.
– Pour la période du 1er avril prochain au 31 mars 2022, les intérêts seront éliminés du côté des prêts étudiants.
– 85 millions de dollars sont également consacrés à « mettre à la disposition des étudiants un enseignement à distance de qualité en déployant plus de solutions numériques ». Cette somme sera déployée sur cinq ans. On peut en déduire que le gouvernement prévoit que l’enseignement virtuel restera après la pandémie.
– Finalement, 669 millions de dollars ont été annoncés pour « pour appuyer la persévérance et la diplomation en enseignement supérieur » si l’on se fie au document de 508 pages au total.
Les dépenses associées au réseau de l’enseignement supérieur ont augmenté de 8,2% pour la période 2021-2022.
C’est aujourd’hui qu’ont débuté les délibérations nationales du Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ). Rassemblant des représentants de 54 collèges, ces délibérations virtuelles, pandémie oblige, couronneront un des cinq films en lice pour ce prix: Prix qui en est à sa dixième édition. Qui le remportera? Voici un tour d’horizon des films en lice.
Jusqu’au déclin (Patrice Laliberté)
Photos : Couronne Nord – Courtoisie
Premier film québécois distribué par Netflix, Jusqu’au déclin raconte l’histoire d’Antoine (Guillaume Laurin), un père de famille, qui participe à un camp survivaliste donné par Alain (Réal Bossé). Camp situé en pleine forêt qui a pour but de les entraîner en cas de catastrophe. Tout bascule toutefois lors d’un accident.
Nadia, Butterfly (Pascal Plante)
Photos : Maison 4:3 – Courtoisie
Deuxième long-métrage de Pascal Plante et sélectionné pour la sélection officielle 2020 du festival de Cannes, Nadia, Butterfly suit Nadia Beaudry (Katerine Savard), une nageuse de l’équipe canadienne qui va prendre sa retraite. Certains ne veulent pas mais elle est sûre de sa décision. Faits intéressants : l’actrice principale est elle-même une nageuse et le film se déroule aux Jeux Olympiques de Tokyo.
Les Rose (Félix Rose)
Photos : Office National du Film – Courtoisie
Documentaire distribué par l’Office national du film du Canada (ONF) qui montre un portrait de Paul Rose, figure marquante de la crise d’octobre. Fils de celui-ci, Félix Rose tente de comprendre ce qui a mené son père ainsi que son oncle (Jacques Rose) à participer à ce mouvement et ainsi, commettre l’enlèvement du ministre Pierre Laporte. Ce film est sorti en août 2020 alors que l’on allait souligner les 50 ans de la crise d’octobre.
Mafia Inc. (Daniel Grou/Podz)
Photos : Les Films Séville – Courtoisie
Film dont l’action se déroule en 1995, il met en vedette Vincent « Vince » Gamache (Marc-André Grondin) qui est proche du parrain de la mafia montréalaise (Frank Paternò joué par Sergio Castellitto). Celui-ci lui confie davantage de responsabilités contrairement à son fils Giaco (Donny Falsetti). Tout ça à travers une histoire douteuse de construction de pont reliant la Sicile et le sud de l’Italie. Éventuellement, un geste posé par Vincent dépassera les limites émises par le parrain.
Je m’appelle humain (Kim O’Bomsawin)
Photos : Maison 4:3 – Courtoisie
Documentaire qui relate l’histoire de la poétesse innue Joséphine Bacon. La réalisatrice suit Joséphine Bacon sur les lieux qui ont marqué sa vie. On va par exemple sur un lieu qui n’existe plus, qui est devenu une station-service qu’a fréquenté Joséphine Bacon lors de son arrivée à Montréal à la fin des années 1960. Le film se déplace également vers le Nushimit, une terre ancestrale située sur la Côte-Nord, près de Baie-Comeau.
Le film gagnant sera annoncé le samedi 27 mars, soit demain, à la fin des délibérations nationales.