
Départ de la grande marche du 22 septembre dernier à Montréal / Photo Meggie Cloutier-Hamel
Plus de 145 000 étudiantes et étudiants du Québec étaient en grève le 22 septembre dernier, en raison d’une grande mobilisation pour la cause de l’environnement. Une grande marche s’est déroulée dans les rues de Montréal pour l’occasion. Majoritairement composée d’étudiantes et d’étudiants, cette manifestation a aussi accueilli bon nombre de groupes de syndicats de professeures et professeurs, de mouvements environnementalistes, de groupes écologistes, etc.
Présence de nombreux groupes
22 septembre 2022, plusieurs mouvements, collectifs, associations ou même réseaux se rassemblent à la statue George-Étienne-Cartier avant de commencer la marche. Le Mouvement d’action régional en environnement (MARE) est notamment présent et plusieurs de leurs représentants affichent un drapeau jaune à leur effigie. Membre du mouvement, Marianne mentionne que MARE s’est « battu beaucoup dans les dernières années pour protéger les milieux naturels de l’étalement urbain », étant principalement actif dans la région de Vaudreuil-Soulanges. Elle dit également que le groupe citoyen a soutenu plusieurs manifestations de solidarité envers la nation autochtone des Wet’suwet’endans leur lutte contre le développement du pipeline Coastal GasLink en Colombie-Britannique. « On est un groupe qui est là pour appuyer les autres groupes pour donner une voix aux citoyens qui se sentent impuissants face aux changements climatiques », dit Marianne.
Le Réseau Québécois des Groupes Écologistes (RQGE) fait également partie de la manifestation. Anipier Maheu, responsable des communications et de la vie associative, souligne que le RQGE « favorise les échanges entre les groupes pour favoriser l’unité du mouvement communautaire écologiste et citoyen. » Elle ajoute que celui-ci « apporte un appui et un soutien à un ensemble de groupes à travers la province, qui eux, gèrent des dossiers spécifiques » et précise que leurs bureaux sont basés à Montréal. Leur présence à la marche se veut aussi être un message pré-électoral envoyé aux partis politiques pour que ceux-ci agissent pour le climat à l’issue du scrutin du 3 octobre. Mme Maheu se dit elle-même préoccupée par l’avenir de la planète.
Appuyer la communauté étudiante
De nombreux syndicats de professeures et professeurs se trouvent aussi à cette grande marche pour le climat. Parmi eux, on retrouve le Syndicat des professeur.e.s du Cégep du Vieux Montréal (SPCVM). Stéphane Thellen, membre de l’exécutif du SPCVM mentionne que le syndicat est toujours présent lors des grandes manifestations et se dit inspiré par le mouvement mondial de lutte contre les changements climatiques. Il souligne aussi qu’il a lui-même fait mention de la marche aux étudiantes et étudiants de tous ses cours. M. Thellen mentionne l’impact de celui-ci sur le SPCVM : « On a nous-même des revendications comme prof, comme syndicat pour nos conventions collectives, d’améliorer notre bilan environnemental, de réduire nos actions sur les gaz à effets de serre ». M. Thellen souligne aussi que les actions de la communauté étudiante du cégep sont certainement une source d’inspiration pour le syndicat.
D’ailleurs, il est à souligner que le Cégep du Vieux Montréal maintient sa certification de Cégep Vert du Québec, niveau Excellence, depuis 2011.