C’est aujourd’hui qu’ont débuté les délibérations nationales du Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ). Rassemblant des représentants de 54 collèges, ces délibérations virtuelles, pandémie oblige, couronneront un des cinq films en lice pour ce prix: Prix qui en est à sa dixième édition. Qui le remportera? Voici un tour d’horizon des films en lice.
Jusqu’au déclin (Patrice Laliberté)
Photos : Couronne Nord – Courtoisie
Premier film québécois distribué par Netflix, Jusqu’au déclin raconte l’histoire d’Antoine (Guillaume Laurin), un père de famille, qui participe à un camp survivaliste donné par Alain (Réal Bossé). Camp situé en pleine forêt qui a pour but de les entraîner en cas de catastrophe. Tout bascule toutefois lors d’un accident.
Nadia, Butterfly (Pascal Plante)
Photos : Maison 4:3 – Courtoisie
Deuxième long-métrage de Pascal Plante et sélectionné pour la sélection officielle 2020 du festival de Cannes, Nadia, Butterfly suit Nadia Beaudry (Katerine Savard), une nageuse de l’équipe canadienne qui va prendre sa retraite. Certains ne veulent pas mais elle est sûre de sa décision. Faits intéressants : l’actrice principale est elle-même une nageuse et le film se déroule aux Jeux Olympiques de Tokyo.
Les Rose (Félix Rose)
Photos : Office National du Film – Courtoisie
Documentaire distribué par l’Office national du film du Canada (ONF) qui montre un portrait de Paul Rose, figure marquante de la crise d’octobre. Fils de celui-ci, Félix Rose tente de comprendre ce qui a mené son père ainsi que son oncle (Jacques Rose) à participer à ce mouvement et ainsi, commettre l’enlèvement du ministre Pierre Laporte. Ce film est sorti en août 2020 alors que l’on allait souligner les 50 ans de la crise d’octobre.
Mafia Inc. (Daniel Grou/Podz)
Photos : Les Films Séville – Courtoisie
Film dont l’action se déroule en 1995, il met en vedette Vincent « Vince » Gamache (Marc-André Grondin) qui est proche du parrain de la mafia montréalaise (Frank Paternò joué par Sergio Castellitto). Celui-ci lui confie davantage de responsabilités contrairement à son fils Giaco (Donny Falsetti). Tout ça à travers une histoire douteuse de construction de pont reliant la Sicile et le sud de l’Italie. Éventuellement, un geste posé par Vincent dépassera les limites émises par le parrain.
Je m’appelle humain (Kim O’Bomsawin)
Photos : Maison 4:3 – Courtoisie
Documentaire qui relate l’histoire de la poétesse innue Joséphine Bacon. La réalisatrice suit Joséphine Bacon sur les lieux qui ont marqué sa vie. On va par exemple sur un lieu qui n’existe plus, qui est devenu une station-service qu’a fréquenté Joséphine Bacon lors de son arrivée à Montréal à la fin des années 1960. Le film se déplace également vers le Nushimit, une terre ancestrale située sur la Côte-Nord, près de Baie-Comeau.
Le film gagnant sera annoncé le samedi 27 mars, soit demain, à la fin des délibérations nationales.