Le surf d’eau douce est une discipline qui gagne de plus en plus de popularité à Montréal. Des amateurs du sport se pratiquent sur le fleuve Saint-Laurent. Certains préfèrent maintenant surfer en ville qu’à la mer.
Ce qui différencie le surf de mer et celui d’eau douce est le type de vague. Celles qu’on retrouve en mer sont souvent provoquées par les vents du large. De plus, elles sont d’une durée limitée. En revanche, les vagues de rivières sont statiques. En d’autres mots, ce sont des vagues qui ne meurent jamais. Elles sont créées par le débit rapide de l’eau qui circule et vient se heurter sur le relief volumineux du bas-fond. Ces vagues se retrouvent dans les rivières très espacées et au courant rapide puis dans les fleuves tel que celui du Saint-Laurent.
Les fameux « spots » de Montréal
Il existe plusieurs vagues « surfables » dans le fleuve Saint-Laurent. La vague la plus facile à chevaucher longe le Boulevard LaSalle. Elle est connue sous le nom de « vague à Guy » et est parfaite pour les débutants. Pour les intermédiaires existe une vague adjacente à Habitat 67. Elle est la plus connue de la métropole. Pour les experts, on retrouve la fameuse « Big Joe » située dans les rapides Lachine. Atteignant presque deux mètres de hauteur, elle est la plus menaçante des trois vagues.
Les avantages du surf de rivières
Ce sport se pratique sur une vague qui ne fini jamais, le surfeur n’a donc pas à attendre qu’elle se forme. Il n’a pas non plus à patienter pour les conditions favorables à la création de vagues adéquates. Il peut surfer quand cela lui plaît. De plus, le fait que la vague soit permanente lui permet de se pratiquer pendant de longues périodes de temps. Il est donc possible de maîtriser des éléments plus rapidement et tenter des nouvelles choses. L’amélioration se fait plus vite et plus efficacement.
Popularité du sport
Les gens convoitent de plus en plus les vagues éternelles du Saint-Laurent. Ces espaces commencent à être saturés. Afin de désengorger ces endroits, la ville de Montréal compte financer des projets de créations de nouvelles vagues dans le fleuve. De ce fait, la métropole pourrait possiblement devenir la capitale mondiale du surf d’eau douce.